Margaux a démarré avec Léo Lagrange Centre Est en 2O14. Elle était animatrice périscolaire en parallèle de sa licence d’histoire des arts. Aujourd’hui, la jeune femme est une professionnelle de l’animation, elle assiste la directrice de l’accueil périscolaire et extrascolaire. Dans quelques semaines, elle part en formation BAFD pour se former à la direction des accueils de loisirs.
La jeune femme fait ses premiers pas d’animatrice périscolaire à la Marelle, à Saint-Didier au Mont d’Or en 2014 et y reste jusqu’à la rentrée 2016. Elle quitte ensuite la région lyonnaise pour le Sud de la France puis le Québec, dans le cadre de ses études. De retour en France en 2017, Margaux travaille dans un collège pour l’AFEV et le dispositif Devoirs faits. Elle anime également le foyer socio-éducatif de l’établissement.
De retour à Lyon pour ses études en septembre 2018, elle retrouve son emploi auprès des enfants de la Marelle ! « J’ai voulu passer des concours dans le tourisme et le Covid est arrivé. Je n’étais alors plus du tout sûre de vouloir poursuivre dans ce domaine. J’avais mon emploi ici, je suis restée et ce job étudiant est devenu un emploi pérenne qui me plaît beaucoup ! »
La professionnelle est en contrat à durée indéterminée intermittent (CDII). Cela signifie qu’elle ne travaille pas pour Léo Lagrange Centre Est pendant les vacances scolaires. Elle réalise 32 heures chaque semaine scolaire et son salaire est annualisé. Pendant les vacances scolaires les titulaires de CDII travaillent en général dans d’autres structures de l’animation.
D’un job étudiant à adjointe périscolaire
« Aujourd’hui je suis adjointe périscolaire, cela signifie que je seconde la directrice dans toutes ses missions. Je suis présente sur le terrain sur tous les temps du périscolaire, j’aide et je conseille les animateurs, j’accueille les parents ». Les animateur.rices préparent les activités en adéquation avec le projet pédagogique. Margaux et Sarah, la directrice, en définissent les grands axes de travail, « nous essayons de le faire avec les animateurs. »
Margaux démarre sa journée avec l’accueil et l’arrivée échelonnée des enfants de 7h30 à 8h30. La pause méridienne est le seul moment de la journée où les enfants sont présents en permanence, tous ensemble : « nous avons 2h10 avec les enfants. Nous les récupérons en classe, nous nous occupons d’eux pendant leur déjeuner puis nous avons entre trente et cinquante minutes d’activité. Le groupe d’enfants est complet sur une période ininterrompue. Nous essayons justement sur ces pauses méridiennes de mettre en place des petits projets sur chaque période entre deux vacances scolaires. » Puis, de 16h30 à 18h30, la professionnelle organise le goûter et anime des activités simples : « nous prévoyons des activités que les enfants peuvent terminer à tout moment, sans frustration. Les départs sont échelonnés, les parents peuvent venir les récupérer à l’horaire de leur choix. »
La créativité et les savoir-faire de chaque animateur.rice investis dans les projets
Les animateur.rices laissent s’exprimer leurs talents, leurs connaissances et leur créativité pour la conception des projets mis en œuvre pendant la pause déjeuner.
Margaux est très sensible au développement durable. Il y a deux ans, elle a imaginé un projet en lien avec cette thématique pour les élèves de maternelle : « nous avions imaginé l’histoire d’un rêne qui avait perdu sa maison à cause de la fonte de la banquise. Les enfants devaient l’aider à la retrouver. Nous avions matérialisé des usines qui faisaient fondre la banquise, nous leur montrions des courts-métrages. Le rêne qui était représenté par une peluche écrivait toutes les semaines aux enfants. Nous avons mené ce projet pendant trois mois, et aujourd’hui, deux ans après, les enfants s’en rappellent et m’en parlent encore ! »
Accompagner les enfants, citoyens de demain
Pour Margaux, il est possible d’aborder de très nombreux sujets avec les enfants, même les plus jeunes. « Nous pouvons investir dans nos animations nos centres d’intérêt ou connaissances particulières. Avec un peu d’imagination, nous pouvons mettre en place des activités qui vont amuser et sensibiliser les enfants à des sujets importants. Les enfants accrochent à tout ! »
Pour Margaux, les animateur.rices accompagnent les enfants à devenir les citoyens de demain, « nous influençons le regard qu’ils portent et porteront sur le monde. »
Contribuer aux apprentissages et au développement de l’enfant
Toutefois, la jeune femme déplore le manque de connaissance et de reconnaissance : « nous ne faisons pas de la garderie ! Je ne fais pas une activité pour les occuper, je veux leur amener des billes, contribuer à leur apprentissage et à leur développement. »
L’animateur.rice est sans cesse en train de se renouveler ! Les enfants évoluent, les professionnel.les recherchent constamment ce qui va plaire : « trouver de nouvelles méthodes pour gérer un groupe, tester de nouvelles activités, quitte à se tromper ! Les enfants nous amènent à faire des choses auxquelles nous n’aurions jamais pensé ! »
Un métier pour s’épanouir !
Le secteur de l’animation est riche de la diversité des professionnel.les qui le compose. Leur passion pour leur métier et les enfants les poussent à se réinventer et à innover. Margaux conclut « c’est un métier que nous façonnons à notre image. Les créations et les possibilités sont illimitées. Il y a des milliers de manières de faire ! Il ne faut pas s’arrêter à une seule expérience, de plus c’est un métier en constante évolution. Il est réellement possible de s’y épanouir ! »
Margaux a démarré avec Léo Lagrange Centre Est en 2O14. Elle était animatrice périscolaire en parallèle de sa licence d’histoire des arts. Aujourd’hui, la jeune femme est une professionnelle de l’animation, elle assiste la directrice de l’accueil périscolaire et extrascolaire. Dans quelques semaines, elle part en formation BAFD pour se former à la direction des accueils de loisirs.
La jeune femme fait ses premiers pas d’animatrice périscolaire à la Marelle, à Saint-Didier au Mont d’Or en 2014 et y reste jusqu’à la rentrée 2016. Elle quitte ensuite la région lyonnaise pour le Sud de la France puis le Québec, dans le cadre de ses études. De retour en France en 2017, Margaux travaille dans un collège pour l’AFEV et le dispositif Devoirs faits. Elle anime également le foyer socio-éducatif de l’établissement.
De retour à Lyon pour ses études en septembre 2018, elle retrouve son emploi auprès des enfants de la Marelle ! « J’ai voulu passer des concours dans le tourisme et le Covid est arrivé. Je n’étais alors plus du tout sûre de vouloir poursuivre dans ce domaine. J’avais mon emploi ici, je suis restée et ce job étudiant est devenu un emploi pérenne qui me plaît beaucoup ! »
La professionnelle est en contrat à durée indéterminée intermittent (CDII). Cela signifie qu’elle ne travaille pas pour Léo Lagrange Centre Est pendant les vacances scolaires. Elle réalise 32 heures chaque semaine scolaire et son salaire est annualisé. Pendant les vacances scolaires les titulaires de CDII travaillent en général dans d’autres structures de l’animation.
D’un job étudiant à adjointe périscolaire
« Aujourd’hui je suis adjointe périscolaire, cela signifie que je seconde la directrice dans toutes ses missions. Je suis présente sur le terrain sur tous les temps du périscolaire, j’aide et je conseille les animateurs, j’accueille les parents ». Les animateur.rices préparent les activités en adéquation avec le projet pédagogique. Margaux et Sarah, la directrice, en définissent les grands axes de travail, « nous essayons de le faire avec les animateurs. »
Margaux démarre sa journée avec l’accueil et l’arrivée échelonnée des enfants de 7h30 à 8h30. La pause méridienne est le seul moment de la journée où les enfants sont présents en permanence, tous ensemble : « nous avons 2h10 avec les enfants. Nous les récupérons en classe, nous nous occupons d’eux pendant leur déjeuner puis nous avons entre trente et cinquante minutes d’activité. Le groupe d’enfants est complet sur une période ininterrompue. Nous essayons justement sur ces pauses méridiennes de mettre en place des petits projets sur chaque période entre deux vacances scolaires. » Puis, de 16h30 à 18h30, la professionnelle organise le goûter et anime des activités simples : « nous prévoyons des activités que les enfants peuvent terminer à tout moment, sans frustration. Les départs sont échelonnés, les parents peuvent venir les récupérer à l’horaire de leur choix. »
La créativité et les savoir-faire de chaque animateur.rice investis dans les projets
Les animateur.rices laissent s’exprimer leurs talents, leurs connaissances et leur créativité pour la conception des projets mis en œuvre pendant la pause déjeuner.
Margaux est très sensible au développement durable. Il y a deux ans, elle a imaginé un projet en lien avec cette thématique pour les élèves de maternelle : « nous avions imaginé l’histoire d’un rêne qui avait perdu sa maison à cause de la fonte de la banquise. Les enfants devaient l’aider à la retrouver. Nous avions matérialisé des usines qui faisaient fondre la banquise, nous leur montrions des courts-métrages. Le rêne qui était représenté par une peluche écrivait toutes les semaines aux enfants. Nous avons mené ce projet pendant trois mois, et aujourd’hui, deux ans après, les enfants s’en rappellent et m’en parlent encore ! »
Accompagner les enfants, citoyens de demain
Pour Margaux, il est possible d’aborder de très nombreux sujets avec les enfants, même les plus jeunes. « Nous pouvons investir dans nos animations nos centres d’intérêt ou connaissances particulières. Avec un peu d’imagination, nous pouvons mettre en place des activités qui vont amuser et sensibiliser les enfants à des sujets importants. Les enfants accrochent à tout ! »
Pour Margaux, les animateur.rices accompagnent les enfants à devenir les citoyens de demain, « nous influençons le regard qu’ils portent et porteront sur le monde. »
Contribuer aux apprentissages et au développement de l’enfant
Toutefois, la jeune femme déplore le manque de connaissance et de reconnaissance : « nous ne faisons pas de la garderie ! Je ne fais pas une activité pour les occuper, je veux leur amener des billes, contribuer à leur apprentissage et à leur développement. »
L’animateur.rice est sans cesse en train de se renouveler ! Les enfants évoluent, les professionnel.les recherchent constamment ce qui va plaire : « trouver de nouvelles méthodes pour gérer un groupe, tester de nouvelles activités, quitte à se tromper ! Les enfants nous amènent à faire des choses auxquelles nous n’aurions jamais pensé ! »
Un métier pour s’épanouir !
Le secteur de l’animation est riche de la diversité des professionnel.les qui le compose. Leur passion pour leur métier et les enfants les poussent à se réinventer et à innover. Margaux conclut « c’est un métier que nous façonnons à notre image. Les créations et les possibilités sont illimitées. Il y a des milliers de manières de faire ! Il ne faut pas s’arrêter à une seule expérience, de plus c’est un métier en constante évolution. Il est réellement possible de s’y épanouir ! »