Judith aura prochainement 60 ans, elle est animatrice à l’accueil périscolaire et de loisirs de Margny-les-Compiègne (60) depuis 2017. Après une carrière d’assistante maternelle, elle a su valoriser dans l’animation son expérience et ses savoir-faire avec les enfants. Sa passion pour son métier et les plus jeunes ne connait pas de limites d’âge : Judith continuera même à la retraite !
Lorsqu’elle a commencé à travailler, Judith était secrétaire commerciale dans la location d’engins de chantier. A la naissance de son deuxième enfant, elle n’a pas trouvé d’assistante maternelle et a donc décidé d’en faire son métier ! « J’avais un agrément pour cinq enfants à temps plein, je vivais en maison. Mes enfants ont grandi avec les enfants que j’ai gardés de 1999 à 2016 ! »
Secrétaire commerciale puis dix-sept années comme assistante maternelle
Judith précise qu’elle est toujours en lien avec plus de la moitié des enfants dont elle s’est occupée pendant toutes ces années. « C’était fantastique, enrichissant. J’ai développé des capacités d’écoute et de patience. Je tenais des cahiers d’activités et de liaison pour transmettre aux parents ce que leurs enfants avaient fait pendant la journée. » Elle travaillait en étroite collaboration avec la protection maternelle infantile (PMI) : « nous avions mis en place un lieu pour accueillir les enfants et permettre aux assistantes maternelles d’échanger et de passer du temps ensemble. Nous avions nommé ce lieu la malle aux trésors. »
Elle confie avoir voulu être auxiliaire de puériculture ou infirmière scolaire, « mais à l’époque, nous n’avions pas vraiment le choix. » Judith a quand même trouvé le chemin de sa vocation !
Des remplacements puis un CDII à l’accueil périscolaire et … le BAFA en cours !
A la suite de son divorce et de son déménagement, Judith doit se réorienter, elle distribue son CV. Elle est contactée par Aurore, référente maternelle à l’accueil de loisirs et est recrutée en 2017, dans un premier temps pour des remplacements. « J’étais étonnée car je n’avais pas le BAFA. Mais on a reconnu mon parcours et quand on me tend la main, je la prends. Et j’ai eu raison car après on m’a tendu le bras ! » L’année suivante Judith passe en contrat à durée indéterminée intermittent à 20h hebdomadaire.
Elle travaille actuellement tous les mercredis en élémentaire et tous les soirs de la semaine avec les maternelles. « Je suis prioritaire s’il y a des remplacements à faire sur tous les postes d’animatrice dans nos accueils périscolaires. » ajoute la professionnelle.
Et puisqu’il n’y a pas d’âge pour se former, Judith est en train de passer son BAFA !
« Quelle belle journée j’ai passée ! »
Son expérience lui permet de savourer chaque journée de travail ! « Quand je rentre dans ma voiture, je me regarde dans le rétroviseur et je souris. Je me dis : quelle belle journée j’ai passée ! » Judith a à cœur de transmettre aux plus jeunes son expérience de vie, « il faut être curieux ! Nous avons en nous comme des rayons, les enfants le sentent. A la manière dont nous sourions, notre gestuelle, ils savent si nous allons bien ou pas ! Les enfants m’épatent ! »
C’est bien son fil d’Ariane, ce lien privilégié avec les enfants : « mon moteur c’est la joie des enfants. Un enfant de 4 ans peut me surprendre par son niveau de langage. C’est un métier qui nous nourrit et même à leur jeune âge ils ont de la bienveillance et de l’empathie. »
Judith compte trois années et demi avant sa retraite, pourtant elle semble en plein milieu d’une carrière d’animatrice épanouie et pleine de projets ! Elle espère « que notre ministre va nous porter et nous donner des moyens supplémentaires » et mise sur une retraite active : « Si la santé me le permet, je continuerais à travailler pour Léo Lagrange ! »
Judith aura prochainement 60 ans, elle est animatrice à l’accueil périscolaire et de loisirs de Margny-les-Compiègne (60) depuis 2017. Après une carrière d’assistante maternelle, elle a su valoriser dans l’animation son expérience et ses savoir-faire avec les enfants. Sa passion pour son métier et les plus jeunes ne connait pas de limites d’âge : Judith continuera même à la retraite !
Lorsqu’elle a commencé à travailler, Judith était secrétaire commerciale dans la location d’engins de chantier. A la naissance de son deuxième enfant, elle n’a pas trouvé d’assistante maternelle et a donc décidé d’en faire son métier ! « J’avais un agrément pour cinq enfants à temps plein, je vivais en maison. Mes enfants ont grandi avec les enfants que j’ai gardés de 1999 à 2016 ! »
Secrétaire commerciale puis dix-sept années comme assistante maternelle
Judith précise qu’elle est toujours en lien avec plus de la moitié des enfants dont elle s’est occupée pendant toutes ces années. « C’était fantastique, enrichissant. J’ai développé des capacités d’écoute et de patience. Je tenais des cahiers d’activités et de liaison pour transmettre aux parents ce que leurs enfants avaient fait pendant la journée. » Elle travaillait en étroite collaboration avec la protection maternelle infantile (PMI) : « nous avions mis en place un lieu pour accueillir les enfants et permettre aux assistantes maternelles d’échanger et de passer du temps ensemble. Nous avions nommé ce lieu la malle aux trésors. »
Elle confie avoir voulu être auxiliaire de puériculture ou infirmière scolaire, « mais à l’époque, nous n’avions pas vraiment le choix. » Judith a quand même trouvé le chemin de sa vocation !
Des remplacements puis un CDII à l’accueil périscolaire et … le BAFA en cours !
A la suite de son divorce et de son déménagement, Judith doit se réorienter, elle distribue son CV. Elle est contactée par Aurore, référente maternelle à l’accueil de loisirs et est recrutée en 2017, dans un premier temps pour des remplacements. « J’étais étonnée car je n’avais pas le BAFA. Mais on a reconnu mon parcours et quand on me tend la main, je la prends. Et j’ai eu raison car après on m’a tendu le bras ! » L’année suivante Judith passe en contrat à durée indéterminée intermittent à 20h hebdomadaire.
Elle travaille actuellement tous les mercredis en élémentaire et tous les soirs de la semaine avec les maternelles. « Je suis prioritaire s’il y a des remplacements à faire sur tous les postes d’animatrice dans nos accueils périscolaires. » ajoute la professionnelle.
Et puisqu’il n’y a pas d’âge pour se former, Judith est en train de passer son BAFA !
« Quelle belle journée j’ai passée ! »
Son expérience lui permet de savourer chaque journée de travail ! « Quand je rentre dans ma voiture, je me regarde dans le rétroviseur et je souris. Je me dis : quelle belle journée j’ai passée ! » Judith a à cœur de transmettre aux plus jeunes son expérience de vie, « il faut être curieux ! Nous avons en nous comme des rayons, les enfants le sentent. A la manière dont nous sourions, notre gestuelle, ils savent si nous allons bien ou pas ! Les enfants m’épatent ! »
C’est bien son fil d’Ariane, ce lien privilégié avec les enfants : « mon moteur c’est la joie des enfants. Un enfant de 4 ans peut me surprendre par son niveau de langage. C’est un métier qui nous nourrit et même à leur jeune âge ils ont de la bienveillance et de l’empathie. »
Judith compte trois années et demi avant sa retraite, pourtant elle semble en plein milieu d’une carrière d’animatrice épanouie et pleine de projets ! Elle espère « que notre ministre va nous porter et nous donner des moyens supplémentaires » et mise sur une retraite active : « Si la santé me le permet, je continuerais à travailler pour Léo Lagrange ! »