Valérie est formatrice depuis 10 ans à l’IFRA. Cette autodidacte joyeuse et dynamique a évolué tout au long de sa carrière professionnelle, à l’affût des secteurs et métiers qui lui correspondaient le mieux. Basée dans le Rhône, elle se déplace régulièrement pour des formations et s’est également lancée avec entrain dans la digitalisation de l’offre de formation !
Valérie a fait ses premiers pas dans le secteur de la formation en 2009, après plusieurs années dans la grande distribution : « j’ai profité d’un déménagement pour changer de métier et m’orienter dans l’aide à la personne, c’est un secteur qui me tenait à cœur. J’ai d’abord été intervenante à domicile puis animatrice de secteur. » En tant qu’animatrice de secteur, Valérie coordonnait, suivait les prestations et accompagnait les salarié.e.s. Elle précise « je faisais un peu de formation avec les salariés qui débutaient, j’ai découvert la formation ainsi et j’ai voulu poursuivre dans cette voie ».
Grande distribution, service à la personne et formation
Pendant quelque temps, Valérie a ainsi jonglé entre des missions ponctuelles au sein d’organismes de formation et des missions de suivi des prestations pour des associations d’aide à domicile, en tant qu’indépendante. Mais cette gestion d’un double agenda n’était pas tenable dans le temps ! « J’ai voulu me consacrer à la formation, j’ai alors rencontré l’IFRA et j’étais contente de pouvoir poser mes bagages dans un seul institut de formation ! ».
Valérie a intégré l’IFRA comme formatrice technique : « j’intervenais pour la formation qualifiante d’assistante de vie aux familles, puis peu à peu j’ai diversifié mes missions et j’ai démarré les formations dans le secteur de la petite enfance. »
L’ingénierie de formation pour la petite enfance
Aujourd’hui, la petite enfance et les formations de sauveteur.se secouriste du travail (SST) lui prennent le plus de temps, alors qu’il y a quelques années, Valérie était principalement mobilisée sur les formations d’aide à la personne. Aujourd’hui, Valérie intervient également sur la conception de modules pour l’ingénierie de formation, en particulier dans le cadre de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté : « par l’intermédiaire d’une plateforme numérique dédiée et d’une plateforme de formation à distance (FAD), nous allons créer une communauté de professionnels de la petite enfance, nous mettrons à disposition des webinaires, nous proposerons et organiserons des formations en ligne et en présentiel. »
Actuellement, Valérie consacre un à deux jours par semaine à ce projet de plateforme FAD petite enfance, un à deux jours sur de l’ingénierie de formation et enfin une journée de FAD avec un groupe de stagiaires qui suit un cursus d’accompagnant éducatif et social. Ponctuellement, Valérie se déplace pour dispenser des modules de SST.
Rester connectée aux réalités vécues par les stagiaires
Le métier de formatrice intègre une dimension humaine prépondérante : « j’ai découvert assez rapidement qu’être formatrice, c’est aussi accompagner les personnes. Former des salariés en entreprise et former des stagiaires demandeurs d’emploi, c’est très différent. Certains moments avec eux m’ont marqué, je me suis rendue compte que leurs conditions de vie ne sont pas faciles et n’aident pas leur apprentissage. Ces échanges individuels avec eux nous permettent de nous reconnecter à leurs réalités, de ne pas rester dans notre bulle. »
Lorsque les formations s’échelonnent sur plusieurs mois, l’IFRA devient la seconde maison des stagiaires ! Et ce n’est pas simple pour tout le monde de couper le cordon ! « À la fin de la formation, nous réalisons un bilan pendant un moment convivial, souvent pendant un repas. Ce sont des moments assez émouvants lorsque nous recevons leurs diplômes. » Les formateur.rice.s s’investissent beaucoup dans ces parcours, Valérie explique : « je me vois comme un outil à leur disposition, nous devons leur donner les billes pour qu’ils réussissent. Certes, nous participons à leur réussite mais le mérite leur revient à eux. »
S’ils ne peuvent pas entretenir un lien dans la durée, à l’issue des formations, les équipes reçoivent régulièrement de bonnes nouvelles : « Parfois nous découvrons qu’un de nos anciens stagiaires est le tuteur en entreprise d’un stagiaire actuel ! »
Ces réussites individuelles donnent tout son sens au métier de Valérie « notre but, c’est de permettre à des personnes de se professionnaliser, de leur donner les outils dont elles ont besoin. Avant j’étais juste formatrice technique, j’ai eu la chance de pouvoir me former et d’évoluer au sein de l’IFRA. Je sais combien c’est important de pouvoir disposer d’outils pour se former. »
La digitalisation et le métier de formateur.rice qui change
L’accélération de la digitalisation de l’offre de formation en 2020 a constitué un nouveau challenge pour Valérie ! « Notre métier change, nous nous formons nous-mêmes à la digitalisation. Cette démarche de réflexion et d’adaptation pour parvenir aux mêmes objectifs de formation, c’est une démarche intellectuelle très intéressante ! »
Valérie voit des avantages à la FAD : l’individualisation est davantage possible, les outils digitaux s’adaptent au rythme de chaque stagiaire, chacun.e peut alors progresser à sa convenance. Il y a pourtant aussi des inconvénients ! « Il nous manque la relation physique, même si nous pouvons avoir des échanges à distance, ce n’est pas pareil, les échanges sont moins naturels, la prise de parole est moins spontanée. Et puis un bilan de formation rime souvent avec repas et partage et maintenant nous ne pouvons plus ! »
L’intérêt du réseau et des valeurs de l’éducation populaire
Grâce à son ancienneté à l’IFRA, Valérie mesure l’intérêt d’appartenir à un réseau d’éducation populaire : « j’ai eu l’occasion de profiter de la présentation de l’outil « SUPER CAP » et d’une formation sur le thème de l’inclusion avec la fédération et le pôle engagement. »
Etre un institut de formation au sein d’un réseau d’éducation populaire constitue aussi une plus-value par rapport à la concurrence : « nous sommes vraiment impliqués dans l’accompagnement des personnes et dans la lutte contre les inégalités. »
Valérie porte un regard optimiste pour toutes les équipes Léo : « Nous avons la chance d’avoir des managers qui nous font confiance et au regard du contexte actuel, quand nous constatons toutes nos avancées et notre capacité d’adaptation qui a été mise à rude épreuve, nous pouvons être fier.es.s de nous ! »
Valérie est formatrice depuis 10 ans à l’IFRA. Cette autodidacte joyeuse et dynamique a évolué tout au long de sa carrière professionnelle, à l’affût des secteurs et métiers qui lui correspondaient le mieux. Basée dans le Rhône, elle se déplace régulièrement pour des formations et s’est également lancée avec entrain dans la digitalisation de l’offre de formation !
Valérie a fait ses premiers pas dans le secteur de la formation en 2009, après plusieurs années dans la grande distribution : « j’ai profité d’un déménagement pour changer de métier et m’orienter dans l’aide à la personne, c’est un secteur qui me tenait à cœur. J’ai d’abord été intervenante à domicile puis animatrice de secteur. » En tant qu’animatrice de secteur, Valérie coordonnait, suivait les prestations et accompagnait les salarié.e.s. Elle précise « je faisais un peu de formation avec les salariés qui débutaient, j’ai découvert la formation ainsi et j’ai voulu poursuivre dans cette voie ».
Grande distribution, service à la personne et formation
Pendant quelque temps, Valérie a ainsi jonglé entre des missions ponctuelles au sein d’organismes de formation et des missions de suivi des prestations pour des associations d’aide à domicile, en tant qu’indépendante. Mais cette gestion d’un double agenda n’était pas tenable dans le temps ! « J’ai voulu me consacrer à la formation, j’ai alors rencontré l’IFRA et j’étais contente de pouvoir poser mes bagages dans un seul institut de formation ! ».
Valérie a intégré l’IFRA comme formatrice technique : « j’intervenais pour la formation qualifiante d’assistante de vie aux familles, puis peu à peu j’ai diversifié mes missions et j’ai démarré les formations dans le secteur de la petite enfance. »
L’ingénierie de formation pour la petite enfance
Aujourd’hui, la petite enfance et les formations de sauveteur.se secouriste du travail (SST) lui prennent le plus de temps, alors qu’il y a quelques années, Valérie était principalement mobilisée sur les formations d’aide à la personne. Aujourd’hui, Valérie intervient également sur la conception de modules pour l’ingénierie de formation, en particulier dans le cadre de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté : « par l’intermédiaire d’une plateforme numérique dédiée et d’une plateforme de formation à distance (FAD), nous allons créer une communauté de professionnels de la petite enfance, nous mettrons à disposition des webinaires, nous proposerons et organiserons des formations en ligne et en présentiel. »
Actuellement, Valérie consacre un à deux jours par semaine à ce projet de plateforme FAD petite enfance, un à deux jours sur de l’ingénierie de formation et enfin une journée de FAD avec un groupe de stagiaires qui suit un cursus d’accompagnant éducatif et social. Ponctuellement, Valérie se déplace pour dispenser des modules de SST.
Rester connectée aux réalités vécues par les stagiaires
Le métier de formatrice intègre une dimension humaine prépondérante : « j’ai découvert assez rapidement qu’être formatrice, c’est aussi accompagner les personnes. Former des salariés en entreprise et former des stagiaires demandeurs d’emploi, c’est très différent. Certains moments avec eux m’ont marqué, je me suis rendue compte que leurs conditions de vie ne sont pas faciles et n’aident pas leur apprentissage. Ces échanges individuels avec eux nous permettent de nous reconnecter à leurs réalités, de ne pas rester dans notre bulle. »
Lorsque les formations s’échelonnent sur plusieurs mois, l’IFRA devient la seconde maison des stagiaires ! Et ce n’est pas simple pour tout le monde de couper le cordon ! « À la fin de la formation, nous réalisons un bilan pendant un moment convivial, souvent pendant un repas. Ce sont des moments assez émouvants lorsque nous recevons leurs diplômes. » Les formateur.rice.s s’investissent beaucoup dans ces parcours, Valérie explique : « je me vois comme un outil à leur disposition, nous devons leur donner les billes pour qu’ils réussissent. Certes, nous participons à leur réussite mais le mérite leur revient à eux. »
S’ils ne peuvent pas entretenir un lien dans la durée, à l’issue des formations, les équipes reçoivent régulièrement de bonnes nouvelles : « Parfois nous découvrons qu’un de nos anciens stagiaires est le tuteur en entreprise d’un stagiaire actuel ! »
Ces réussites individuelles donnent tout son sens au métier de Valérie « notre but, c’est de permettre à des personnes de se professionnaliser, de leur donner les outils dont elles ont besoin. Avant j’étais juste formatrice technique, j’ai eu la chance de pouvoir me former et d’évoluer au sein de l’IFRA. Je sais combien c’est important de pouvoir disposer d’outils pour se former. »
La digitalisation et le métier de formateur.rice qui change
L’accélération de la digitalisation de l’offre de formation en 2020 a constitué un nouveau challenge pour Valérie ! « Notre métier change, nous nous formons nous-mêmes à la digitalisation. Cette démarche de réflexion et d’adaptation pour parvenir aux mêmes objectifs de formation, c’est une démarche intellectuelle très intéressante ! »
Valérie voit des avantages à la FAD : l’individualisation est davantage possible, les outils digitaux s’adaptent au rythme de chaque stagiaire, chacun.e peut alors progresser à sa convenance. Il y a pourtant aussi des inconvénients ! « Il nous manque la relation physique, même si nous pouvons avoir des échanges à distance, ce n’est pas pareil, les échanges sont moins naturels, la prise de parole est moins spontanée. Et puis un bilan de formation rime souvent avec repas et partage et maintenant nous ne pouvons plus ! »
L’intérêt du réseau et des valeurs de l’éducation populaire
Grâce à son ancienneté à l’IFRA, Valérie mesure l’intérêt d’appartenir à un réseau d’éducation populaire : « j’ai eu l’occasion de profiter de la présentation de l’outil « SUPER CAP » et d’une formation sur le thème de l’inclusion avec la fédération et le pôle engagement. »
Etre un institut de formation au sein d’un réseau d’éducation populaire constitue aussi une plus-value par rapport à la concurrence : « nous sommes vraiment impliqués dans l’accompagnement des personnes et dans la lutte contre les inégalités. »
Valérie porte un regard optimiste pour toutes les équipes Léo : « Nous avons la chance d’avoir des managers qui nous font confiance et au regard du contexte actuel, quand nous constatons toutes nos avancées et notre capacité d’adaptation qui a été mise à rude épreuve, nous pouvons être fier.es.s de nous ! »